Que dire sur ce livre ?
Déjà, La Passeuse de Mots est un univers à couper le souffle, c’est un monde riche, travaillé et détaillé, duquel je suis tombée amoureuse dès la première page.
J’avoue que j’ai particulièrement apprécié la description de la vie champêtre d’Arya dans les premiers chapitres, les auteurs ont réussi à me transporter dans une foret verdoyante, avec des oiseaux qui chantent, une odeur de boulangerie accompagnée de livres, bien sûr étant donné qu’Arya est une grande lectrice.
En parlant d’elle, je suis passée par plusieurs phases au fur et à mesure qu’évoluait ce personnage. Au début du roman, je m’identifiais totalement à Arya, les mêmes goûts, les mêmes envies, mais dès l’arrivée de l’intrigue, j’ai aperçu une autre facette d’elle, un peu naïve et qui se met en danger pour rien, je n’apprécie pas vraiment lorsque l’on n’est pas acteur de sa vie, mais qu’on la subit. Heureusement, elle ne fait qu’évoluer positivement, jusqu’à la fin, ou elle prend conscience que ses mots, ses actes ont une répercussion, elle devient plus mature, elle comprend enfin qu’elle est importante.
Parlons des autres personnages maintenant. Le fameux Killian, désolé, mais il est majoritairement détestable, majoritairement parce que ce gars est bipolaire, c’est sûr. À un moment, il est gentil et attentionné, a un autre, il est juste désagréable. J’ai tout de même vu un changement de comportement vers la fin du roman, j’ai hâte d’en savoir plus sur lui car il reste *très* énigmatique.
Là, je m’attaque à mon personnage préféré du roman, Aldric, je suis tombée amoureuse de lui, les auteurs sont très forts, parce qu’il est rare que j’accroche autant à un personnage, il est intelligent, perspicace, observateur, touchant, bref tous les adjectifs mélioratifs que vous pourriez trouver.
J’ai adoré le groupe que créer Arya, je ne vous en dirai pas plus, mais c’est quelque chose qui me touche énormément et savoir qu’elle n’est pas seule m’a également rassurée. De plus, lorsque l’on fait face à un groupe, il y a des caractères bien différents qui s’affrontent, cela crée de l’humour, et des sentiments très forts.
Passons à la plume des auteurs, elle est légère et addictive, le récit est très simple à lire, même si je ne vais pas vous mentir on sent les 700 pages passer, j’avais l’impression de ne pas avancer aussi vite qu’habituellement, je pense que c’est dû aux nombreux détails venant expliciter l’intrigue, qui est, soit dit en passant, haletant et incroyable, impossible de décrocher du livre tant qu’il n’est pas fini.
Pour finir, je dirais que ce livre conviendrait à tous les adeptes de fantasy young-adult, tout en gardant une certaine complexité propre à l’adulte.
Et, attention, une romance est présente dans La Passeuse de mots mais ne vous attendez pas à une comme Rhysand/Feyre mais plutôt similaire a Mal/Alina (Grisha) ou Laia/Elias (Une braise sous la cendre)
« Dans le royaume de Hélios, les mots ont un pouvoir. Celui de créer, d’équilibrer, puis de détruire le monde. Lorsqu’on les prononce, aucun retour en arrière n’est possible.
Arya, une jeune fille de la capitale, est passionnée de livres. Elle en dévore chaque mot. Mais elle est loin de se douter qu’elle est la clé pour sauver son royaume, le seul qui ait restreint l’utilisation de la magie grâce à un traité. Un traité qui ne plaît pas aux rebelles, prêts à tout pour l’éradiquer.
À l’aube des changements qui s’annoncent, les Mots se réveillent pour établir l’ordre dans le chaos, la vérité dans l’illusion.
Ils attendent leur Appel. Celui de la Passeuse de Mots. »
Goldish_nib 