Le Sorcier Maudit // Théa Harrisson

Le Sorcier Maudit est un roman auquel j’aurais peut-être accroché si l’univers avait été un peu plus approfondi et travaillé.

Sur le papier, il a tout pour plaire : une fantasy à laquelle s’ajoute une romance avec un magicien lié par une malédiction à une reine cruelle. Cependant plusieurs points m’ont chagriné durant ma lecture.

Comme je l’ai dit l’univers a du potentiel, ce roman revisite les légendes arthuriennes, mais ce n’est pas ou mal exploité.

On suit Morgan, le magicien. Lié à Isabeau il n’a d’autre choix que de faire ce que lui demande la reine, sauf qu’un jour elle lui demande de partir jusqu’à ce que sa blessure de combat soit rétablie. Il en profite pour contourner la malédiction et Isabeau le plus de temps possible.

Dans ce lapse de temps il découvre la musicienne, Sidonie, j’avoue que la première fois qu’il entend sa musique n’est pas vraiment crédible alors que j’attendais un moment magique et riche en émotions.

Je dirai que tout le début du roman manque de vraisemblance, tout va très vite, c’est-à-dire, l’action mais aussi les sentiments qu’éprouve le magicien pour Sidonie (et inversement) pourtant c’est plutôt long à lire. Un peu paradoxal cette histoire non ?

Sidonie se fait kidnapper par la reine (sinon ce n’est pas marrant) et est enfermé dans les cachots, par la suite, les deux protagonistes tombent amoureux. Sidonie place une confiance aveugle en Morgan alors qu’elle vient de le rencontrer ? Les personnages manquent de reliefs, en d’autres morts ils sonnent un peu creux et ça m’a rendu indifférente à leur sort (oups ?).

Bref, je suis un peu triste parce que je sais que cette maison d’édition édite des petites merveilles (lisez Comment danser une valse avec un mort-vivant svp).

Une humaine captive, un puissant sorcier lié malgré lui à une reine cruelle… Un amour impossible. Enlevée au cours de l’une de ses tournées, la musicienne Sidonie Martel se retrouve dans le mythique pays d’Avalon. Humaine, sans la moindre capacité magique, elle est à la merci des forces létales qui l’entourent. Enfermée, brisée et incapable de jouer depuis qu’elle a été battue par ses geôliers, son seul espoir réside dans un murmure. Des mains tendres qui lui apportent des soins et un homme qui répugne à se dévoiler à elle, tout en lui offrant des conseils qu’elle n’oserait pas ignorer. Après avoir été un barde célèbre et le conseiller de rois, Morgan le Fae, l’un des sorciers les plus puissants et les plus craints de l’histoire, s’est retrouvé asservi à Isabeau de la Cour de la Lumière il y a des siècles de cela. Au service d’une reine qu’il méprise, commandant de ses dangereux Chiens de garde, Morgan retrouve pourtant une sensibilité qu’il pensait avoir abandonnée au contact de Sidonie. Son caractère tempétueux fait renaître des sentiments qu’il croyait enterrés à jamais. Pour Sidonie, prisonnière, la passion offre un réconfort auquel elle ne peut résister. Mais Isabeau tient Morgan par un lien magique que seule la Mort peut briser. Dans la cour d’une reine cruelle et jalouse, l’unique chose qui brûle plus fort que l’amour est la vengeance…

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